1- L’impitoyable pirate Barbe-Noire s’est retrouvé en prison après avoir détruit la ville de Panama en 1671.

Faisant fi de la directive de ne pas attaquer la colonie espagnole, Henri Morgan, alias Barbe-Noire, prend d’assaut la ville en l’attaquant par l’arrière. Alors qu’il est emprisonné en Angleterre, il parvient à prouver son innocence. Le roi le fait chevalier. Il devient ensuite le premier gouverneur de la Jamaïque ! (Vous comprendrez que c’est ici une version trèèèès résumée de l’histoire, telle qu’évoquée par mon guide, Enrique Manolo Ruiz Bozzi.)

2- La taxe de passage du Canal de Panama est déterminée en fonction du poids du bateau et de sa taille.

La taxe la plus élevée de l’histoire du Canal a été payée par le bateau de croisière Norvegian Pearl. Son coût: 375 000 $. L’aventurier, écrivain et poète américain Richard Halliburton a quant à lui payé le plus petit passage, soit 36 centimes pour le traverser… à la nage !

3- Le Canal de Panama permet d’économiser 10 fois la somme qui serait engloutie s’il fallait longer le continent.

Voilà qui permet de relativiser le prix de passage !

4- Le bateau d’Al Capone accueille maintenant les touristes.

Le «Isla Morada» («Ile pourpre»), bateau utilisé par Al Capone au début du XXe siècle pour la contrebande d'alcool entres les Caraïbes et les États-Unis, est maintenant une attraction touristique en lui-même. Jadis rempli de rhum et de whisky, il partait de Cuba et de la République dominicaine pour se diriger jusqu’à Key West, en Floride. C’est d’ailleurs à cause de son sable pourpre qu’il tire son nouveau nom. Info : canalandbaytours.com/eng/index.php

5- Sur les 297 pilotes du Canal de Panama, on compte seulement deux femmes.

C’est du moins l’information transmise par l’animateur de la croisière Panama Transit pendant ma traversée en janvier 2015. Les navires sont tenus d’accueillir l’un des pilotes formés pour naviguer dans le canal.

6- La vallée d’Anton est le plus grand cratère au monde à avoir été toujours habité.

Ne cherchez pas la forme conique du volcan si vous vous rendez dans les parages : la vallée se trouve DANS le cratère ! Le climat printanier à l’année constitue l’environnement idéal pour une grande variété de plantes et d’animaux.

7- À cause des plaintes des touristes, les femmes Emberá ont dû se mettre à se couvrir la poitrine.

Jadis installé dans le Darién, près de la frontière colombienne, les Emberá sont venus vivre à l’emplacement actuel du parc national Chagres dans les années 1960. Quand le parc a été officiellement créé, en 1984, une foule de règles leur a été imposées. Plus question de chasser, de couper des arbres ou de pratiquer l’agriculture comme ils l’avaient toujours fait. En 1989, le gouvernement les a autorisé à travailler avec les touristes. Depuis - et encore davantage depuis 1998 - leur principale source de revenu provient des visites qu’ils offrent aux gens curieux de découvrir leur culture et leur artisanat. Alors qu’ils ne portaient qu’un simple pagne, les hommes arborent aujourd’hui une jupe et les femmes se couvrent davantage. De nombreuses excursions permettent de découvrir leur mode de vie ancestral, même auprès de la clientèle des «tout compris».

8- À Boquete, il est possible de voir le soleil se lever sur les deux océans.

L’expérience ultime : faire l’ascension du volcan Baru (13,5 km), camper au sommet et admirer le lever de soleil depuis ses 3475 mètres. Attention toutefois : il faut être en bonne forme physique pour s’attaquer au plus haut point du Panama ! Boquete est aussi réputé pour son excellent café.

9- L’archipel des San Blas compte 365 îles.

Seule province exclusivement habitée par une population autochtone, les Gunas, la Comerca de San Blas a des airs de paradis perdu. Son eau cristalline et ses plages de sable blanc font rêver, tout comme son caractère exclusif. Ici, pas d’hôtels 5 étoiles, mais une expérience plus authentique. Il peut être ardu d’y organiser un séjour de manière indépendante car le tourisme est aussi géré par la population locale. Plusieurs acteurs de l’industrie touristique conseillent de faire affaire avec un tour opérateur qui a l’habitude de travailler avec elle.

10- L’aigle harpie, l’oiseau officiel du Panama depuis 2002, peut soulever jusqu’à trois fois son poids.

Plus gros aigle du monde, il est aujourd’hui en voie d’extinction. «Cet oiseau tire son nom de la mythologie grecque, dans laquelle la harpie est une divinité de la dévastation représentée comme une créature au corps de vautour avec un visage et une poitrine de vieille femme», m’apprend le guide Ulysse.

Avez-vous déjà visité le Panama ? Quels ont été vos coups de cœur ?

Sources : différents guides rencontrés au Panama et le guide Ulysse consacré au pays.

J’étais l’invité de Sunwing et de Vacances Signature. Les opinions exprimées sont bien sûr entièrement les miennes.

Auteure, chroniqueuse et blogueuse, Marie-Julie Gagnon est une éternelle exploratrice. Le voyage est pour elle un mode de vie. On peut la suivre sur Taxibrousse.caFacebookTwitter et Instagram.

Auteure, chroniqueuse et blogueuse, Marie-Julie Gagnon est une éternelle exploratrice. Le voyage est pour elle un mode de vie.