Quand l’appel du voyage se fait ressentir comme une présence omniprésente, quand votre volonté de partir surpasse tout le reste et que le temps semble d’une lenteur stagnante avant votre prochain départ. Quand à chaque geste du quotidien vous vous posez cette question poignante: « Qu’est-ce que je fais encore ici? ». Tout votre être vous supplie de partir, d’oser prendre le grand envol vers une vie plus créative et grandiose.

Cette philosophie de vie qui vous suit dans chacune de vos pensées et dans chacun de vos pas et qui parait si difficile à saisir pour les gens qui vous entourent. Vous savez ces phrases faciles préalablement construites que vos proches vous répètent. Ces phrases en apparence bénignes ont le don de miner votre motivation en 2 secondes : « Si tu pars, tu ne voudras pas reprendre les études. », « Partir seul, c’est dangereux. », « À ton âge, tu devrais économiser. », « Vas-tu réellement quitter ton emploi pour voyager? », « Quand vas-tu avoir une maison et des enfants? ». Cette dernière phrase n’est peut-être pas dite si souvent que cela, néanmoins je ne comprends pas cette pression sociale à procréer alors que notre planète est surpeuplée, mais c’est une autre histoire. Ces phrases peuvent même aller jusqu’à nous faire douter de nos buts, douter de notre conviction la plus intime, que: voyager est ce qui donne un sens à la vie.

Notre génération a entamé une réflexion profonde sur le sens de la vie et rejette de plus en plus l’idée que les biens matériels et la réussite professionnelle amènent prestige et bonheur. Nous avons compris que la vie ne tient qu’à un fil, qu’à tout moment une guerre peut éclater, que la terre se meurt à petit feu à cause de la surconsommation, que nous n’avons qu’une seule vie à vivre et que chaque seconde compte. Comment pourrions-nous être bien à l’idée d’une vie sédentaire dépourvue de sens? Comment pourrions-nous être heureux à l’idée de passer la majorité de notre vie à travailler, pour payer une maison et des objets qui n’ont aucune réelle valeur? Un conflit de valeurs est inévitable pour chacun d’entre nous. Adopter le mode de vie sédentaire conventionnel ou bien adopter la philosophie nomade? Je ne parle pas ici de revenir au mode de vie des anciennes tribus qui se déplaçaient constamment pour survivre, je parle plutôt de mouvements de vie, de ne pas s’ancrer au même endroit à faire la même routine toute sa vie, mais plutôt de voyager, de voir du pays, de s’ouvrir à ce que la vie peut nous offrir, d’oser le changement et d’évoluer.



En voyage, les expériences vécues nous prennent par les tripes, nous remplissent le cœur jusqu’à ce qu’il explose, virent notre conscience de plusieurs tours de 180 degrés, éveillent notre esprit mieux que 2 litres de café, réchauffent notre âme, nous gobent de souvenirs impérissables jusqu’à la fin de nos jours et nous inspirent d’une créativité vive et nouvelle. 


Un moment de paix imperturbable, Montségur, France.

Voyager, c’est sentir le vent nouveau de la vie et tous les éléments s’enligner sous nos pas. C’est reprendre contact avec notre intuition primaire et réaliser notre identité réelle: des citoyens du monde. Se sentir petit dans un monde si vaste et pourtant grand et puissant à la fois. C’est briser les fausses idées préconçues et se construire une vision toute neuve du monde. Avancer vers l’inconnu est la plus grande richesse que l’on peut s’offrir. Voilà pourquoi ma volonté de voyager surpasse tout le reste.

Voilà pourquoi je refuse de me fondre dans le moule et que jamais je ne me laisserai ternir par la routine sédentaire. Le monde a beaucoup trop à nous offrir. Il n’en tient qu’à nous d’oser.

Jeune philanthrope en soif d’aventures, amoureuse de la vie, épicurienne et philosophe, je suis une citoyenne du monde insatiable. En attente de terminer mes études et d’enfin vivre à temps plein pour une unique passion : voyager. Mon ambition: vivre de voyages et d’eau fraîche!