On revendique lorsque c’est nécessaire

Loin de moi l’idée de vous proposer de profiter du système en étant des Bougons du voyage. J’œuvre dans cette industrie et je respecte tous mes confrères qui nous permettent de vivre nos rêves. Je veux plutôt vous parler des moments où il y a exagération ou faute de la compagnie et où nous avons tout avantage à dire notre mot et demander une compensation. 

Je vous donne quelques exemples: mon vol de Toronto avait été retardé à trois reprises et j’ai du passer la journée à l’aéroport pour cause de problème mécanique. À mon retour j’ai écris un courriel poli demandant un crédit pour un autre vol avec cette même compagnie, suggérant même un vol aux heures les moins populaires (je prendrais donc un siège vide). Verdict? Accordé.

Autre exemple: du à un retard majeur de l’avion au départ du Salvador, j’ai manqué ma connexion de soirée à Miami. La dame au comptoir aérien, qui me voyait pourtant seule avec mon fils encore aux couches dans les bras, me suggérait de simplement m’installer confortablement sur une chaise et d’attendre le vol suivant…le lendemain matin. J’ai fermement insisté pour faire venir son superviseur qui m'a rapidement accordé des passes pour l’hôtel et des coupons de restauration. En situation désagréable, certains employés ne sont pas proactifs. Il nous appartient donc de prendre les devants. Si on ne demande rien, on n’a souvent rien.

Dernier exemple: avant de booker un vol pour le Népal, je vois que le billet le moins dispendieux demande un arrêt de 14 heures de connexion à Doha…après 12 heures de vol et une connexion. Évidemment, j’aurais pu dire « il est moins cher, je vais donc vivre avec ». Mais non, j’ai pris le téléphone, et j’ai expliqué à l’agent que j’envisageais de booker avec eux pour un montant substantiel (1300$ et +++), et que considérant la connexion monstrueuse, j’apprécierais un nuitée payée de leur part. Oui, il faut du cran, et une bonne dose de sens de l’humour pour donner envie à l’agent de travailler pour vous. L’agent me revenait quelques minutes plus tard au bout du fil. Verdict? Une nuitée payée, transport et déjeuner inclus. Bonzai!

À suivre dans une prochaine chronique: économiser des sous - taux de change.

Partir cassé est une série de petites chroniques pour vous faire économiser en voyage, tout en multipliant votre plaisir. Je suis une trentenaire backpackeuse, maman de deux poussins et étudiante à temps plein. Purement basé sur mon expérience personnelle, je vous présenterai mes trucs de trotteuse que je partage avec mes proches. Plusieurs fois par année, je voyage avec un budget serré, aux quatre coins du monde, seule, avec mes enfants ou mes amis. Voici quelques-uns de mes trucs pour voyager écono.

Article rédigé par Mag

La globe-trotteuse économe!